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Valérie GLATIGNY Ministre de l’Enseignement supérieur, de l’Enseignement de la promotion sociale, de la Recherche scientifique, des Hôpitaux universitaires, de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice, de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de Bruxelles

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Plus d’un million d’euros pour de nouveaux projets de recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles

Publié le 18/02/2021

Les résultats de l’appel à projets de recherche pour les hautes écoles (FRHE) 2020 sont connus. Le Gouvernement, à l’initiative de la Ministre de la Recherche scientifique Valérie GLATIGNY, vient en effet de valider le classement établi par le jury chargé d’analyser les offres reçues. En tout, ce sont 6 projets qui ont été retenus. Des projets de recherche qui visent notamment à améliorer l’aide à la réussite des étudiants en BAC1 mais portent aussi sur l’accompagnement des enseignants en hautes écoles donnant cours en distanciel.   

La Ministre de la Recherche scientifique Valérie GLATIGNY :« La pandémie de COVID19 et ses conséquences nous rappellent à quel point soutenir la recherche scientifique est essentiel. Cet appel à projets permettra notamment de soutenir nos chercheurs des hautes écoles dans des domaines qui sont aujourd’hui d’une actualité brûlante, comme l’aide à la réussite des étudiants en BAC1 ou l’accompagnement des enseignants des hautes écoles dispensant des cours en présentiel, ou encore les interactions entre maladies chroniques et les questions de genre dans le domaine médical pour ne citer qu’eux. »

Le budget de 1.014.000 euros permettra de financer six projets de recherche.

Améliorer l’aide à la réussite des étudiants en BAC1 

Parmi ceux-ci, on trouve d’abord un projet mené par la Haute École Bruxelles-Brabant (HE2B), ainsi que par la Haute École « ICHEC – ECAM » en vue d’améliorer les programmes d’aide à la réussite des étudiants en BAC1 et d’étudiants ayant abandonné leurs études en cours d’année. 

La recherche vise notamment à identifier les motifs d’engagement, les attentes initiales de ces étudiants par rapport au métier visé lors de leur entrée dans le parcours académique ainsi que les projets de formation portés par la Haute Ecole et par les milieux professionnels partenaires de stage. Leurs difficultés par rapport à la formation seront notamment identifiées.

Cette analyse permettra de compléter les programmes d’aides à la réussite en première année. Ce programme de recherche permettra aussi à terme d’offrir un nouveau dispositif de formation destiné aux formateurs partenaires et aux enseignants afin de les rapprocher des besoins du public étudiant.

Accompagner les enseignants en haute école amenés à enseigner à distance

Ce projet de recherche réalisé par la Haute Ecole Galilée (IHECS et ISPG) vise notamment à répondre aux enjeux pédagogiques de l’enseignement à distance, qui a comme on le sait pris un relief tout particulier à l’occasion des mesures de confinement prises suite à la pandémie de COVID19. 

Il vise plus précisément à proposer un programme d’accompagnement des enseignants en Haute École et de mesurer avec eux l’impact de ce dispositif sur leur enseignement ainsi que sur l’apprentissage par leurs étudiants, en vue notamment de faire émerger de nouvelles formes d’outils pédagogiques.

Davantage prendre en compte les spécificités inhérentes au genre des patients âgés de 15 à 24 ans atteints de maladies chroniques 

Des chercheurs de la Haute Ecole Léonard de Vinci (Bruxelles) se pencheront sur l’impact des maladies chroniques sur le quotidien des patients de 15-24 ans en prenant en compte le critère du genre.

Cette tranche d’âge a été sélectionnée car la maladie arrive alors dans une période de transition extrêmement importante pour ces jeunes. Ceux-ci se trouvent en effet confronté à des choix déterminants pour leur vie scolaire, professionnelle, mais aussi leur vie amoureuse ou familiale. 

Or, la prise en charge actuelle des malades chroniques ne tient aujourd’hui que peu ou pas compte du genre du patient. Cela a pour conséquence de limiter drastiquement l’efficacité des mesures prise pour aider celui-ci à adapter sa vie intime, professionnelle ou scolaire à la maladie. 

Sur base d’entretiens avec des patients et des professionnels, le projet prévoit d’élaborer des recommandations de bonnes pratiques autour du genre et des rapports sociaux de genre dans la prise en charge de patients chroniques en Région de Bruxelles-Capitale.

De nouvelles technologies aux applications pratiques extrêmement utiles dans l’industrie mais aussi pour améliorer entre autre l’isolation de nos habitations 

Ce projet, porté par le département des Sciences et Technologies de la Haute Ecole en Hainaut, vise à intégrer un système innovant dans le domaine des dépôts en couches minces grâce à la technologie plasma. 

Cette technique est notamment utilisée par plusieurs groupes industriels pour le traitement de l’acier ou encore afin d’obtenir des vitrages à basse émission utilisés pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments (PEB).

Pour obtenir ces couches minces, plusieurs méthodes sont couramment utilisées. La technologie « plasma », dans laquelle s’inscrit ce projet de recherche, fait partie des technologies les plus respectueuses de l'environnement (notamment parce qu’elle est dépourvue de solvant). Le projet vise à limiter l’éjection de microgouttelettes nuisibles à la qualité des dépôts au cours du processus en recourant à un prototype de suppresseur d'arcs électrique.

Deux projets de recherche dans le domaine de la pédagogie

Enfin, les deux autres projets portent sur le domaine de la recherche pédagogique. 

Le premier, mené par la Haute École de la Ville de Liège et la Haute école Bruxelles Brabant (HE2B), consiste à analyser les pratiques de jeux de société en animation et formation socioculturelles afin, notamment, d’étudier leur application dans le domaine éducatif. A titre d’exemple, le recours à la « gamification », qui consiste à intégrer certains mécanismes de jeu dans des processus dont la vocation initiale n’est pas nécessairement ludique (par exemple afin de les rendre plus attrayants) fait l’objet d’une attention croissante dans le domaine de l’éducation. 

Enfin, le second projet, mené par la Haute Ecole de la province de Namur ainsi que par la Haute Ecole Léonard de Vinci et le groupe ICHEC-ECAM-ISFSC, vise à étudier les dimensions subjectives et culturelles du rapport que les humains entretiennent avec la nature. 

L’objectif est à terme d’élaborer un dispositif pédagogique sous la forme d’un prototype d’activité destiné aux étudiants des Hautes écoles afin de leur permettre d’identifier des compétences à valoriser pour favoriser la transition écologique.

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Courriel : glatigny@gov.cfwb.be

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