Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a définitivement approuvé ce jour le Décret organisant la fusion entre l’UCLouvain et l’Université Saint-Louis Bruxelles. Cette décision traduit juridiquement la volonté des deux universités, exprimée depuis 2016, de fusionner.
« La liberté d’association est une valeur fondamentale pour moi. Je me réjouis de la décision prise ce jour, et de l’enthousiasme qu’elle suscitera au sein de l’UCLouvain et de l’Université Saint-Louis Bruxelles, qui ne feront bientôt qu’un. Mais il était tout aussi important de garantir l’équilibre entre les différents acteurs de l’enseignement supérieur sur le territoire de Bruxelles – et notamment avec l’Université Libre de Bruxelles. Le texte contient d’ailleurs des mécanismes d’harmonisation consentis par les deux universités fusionnées » souligne Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur.
Pour rappel, cet accord s’inscrit dans un contexte plus large de mise en œuvre de la Déclaration de politique communautaire.
Ainsi, le Parlement a également entériné ce jour un texte relatif aux habilitations, avec pour objectif de mener à une plus grande cohérence dans l’offre de formation du supérieur francophone.
Concrètement, les nouvelles filières de formation que les établissements désirent ouvrir devront répondre aux besoins socio-économiques, et leur procédure d’approbation au sein du Conseil d’administration de l’ARES sera plus transparente.
« Ma priorité depuis le début de mon mandat est de renforcer la qualité de l’enseignement supérieur. Un maximum de moyens doit être consacré aux apprentissages et à l’accompagnement de nos jeunes. Mais cela va de pair avec une meilleure utilisation des deniers publics, et une réduction de certains effets négatifs de la concurrence entre les établissements. Les textes adoptés ce jour s’inscrivent pleinement dans cet objectif. Les grands gagnants ? Nos étudiants, et la qualité de leur formation! », conclut Valérie Glatigny.