
Dans un contexte où la transmission de la mémoire fait parfois l’objet de remises en question, la Fédération Wallonie-Bruxelles tient à réaffirmer un principe fondamental : la transmission de la mémoire n’est pas une option, c’est un pilier de l’éducation citoyenne. Parce qu’elle permet de comprendre les dérives du passé, de nourrir la réflexion critique et de construire une société plus juste, elle mérite d’être protégée et encouragée.
Le Gouvernement a donc approuvé l’octroi d’une subvention annuelle de 60.000 € aux neuf Centres labellisés de la mémoire, reconnus pour leurs actions pédagogiques autour des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des faits de résistance. Ces centres — parmi lesquels Le Musée Juif de Belgique, RCN Justice & Démocratie ou encore l’asbl Ami, entends-tu ? — jouent un rôle essentiel pour accompagner les écoles, former les enseignants et proposer des outils adaptés aux réalités de terrain.
Pour Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente : « Le devoir de mémoire n’est pas seulement un regard vers le passé, il est un engagement pour l’avenir. Il est essentiel pour notre Gouvernement de soutenir celles et ceux qui œuvrent au quotidien pour que ces récits ne tombent jamais dans l’oubli, avec une attention pour les jeunes générations ».
Pour Valérie Glatigny, Ministre de l’Éducation : « Face aux tensions internationales, plus que jamais, nous devons continuer à transmettre l’Histoire aux nouvelles générations. Non pas pour diviser, mais pour comprendre. Non pas pour culpabiliser, mais pour éveiller les consciences. C’est fondamental. »